Recueil Nuit sauvage et ardente de Parme Ceriset, éditions du Cygne
- Par parmeceriset
- Le 30/01/2024
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Recensions :
-Dans la revue Lettres capitales par Galien Sarde :
Au-delà de l’Enfer, l’Éden : « Nuit sauvage et ardente » de Parme Ceriset - (lettrescapitales.com)
-Dans L'Ecritoire des Muses :
Nuit sauvage et ardente - L'écritoire des Muses (lecritoire-des-muses.fr)
-Dans La Cause littéraire (par Charles Duttine) :
Nuit sauvage et ardente, Parme Ceriset (par Charles Duttine) (lacauselitteraire.fr)
-Dans le salon littéraire L'Internaute par Jean-Paul Gavard-Perret :
Parme Ceriset et les femmes (linternaute.com)
-Sur le site Critiques libres :
critiquesLibres.com : Nuit sauvage et ardente Parme Ceriset
-Sur le site Babelio :
Nuit sauvage et ardente - Parme Ceriset - Babelio
-Sur le site de l'AREAW par Martine Rouhart (revue Reflets) :
Parme Ceriset Nuit sauvage et ardente poèmes Editions du Cygne ( 2024, 98 pages, 13 euros) - AREAW
-Sur le site "Si l'Art était conté" :
Parme Ceriset sauvage et ardente - Si l'art était conté... (httpsilartetaitconte.com)
Article dans Le Dauphiné libéré :
Recueil "Nuit sauvage et ardente" de Parme Ceriset (éditions du Cygne)
http://www.editionsducygne.com/editions-du-cygne-nuit...
Texte de la quatrième de couverture :
« Feu de la guerre contre le non-sens, feu des passions, nuit ardente de condition humaine qu’embrase depuis l’aube des temps l’espoir indomptable des louves, des Amazones, et de leurs amants… Liberté si fragile, perdue puis retrouvée au sein de la nature sauvage, des hauts plateaux de la vie et du temps. Cette femme éternelle, à la fois déesse et mortelle, est-elle libre ? C’est dans cette ambiance incandescente qu’évoluent les mots de Parme Ceriset.
Parme Ceriset vit entre Lyon et le Vercors. Médecin de formation, elle a été sauvée en 2008 par une greffe des poumons après quatre ans sous oxygène. Elle est l’auteure de plusieurs autres ouvrages dont les recueils « Boire la lumière à la source » (éditions du Cygne), « Femme d’eau et d’étoiles » (éditions Bleu d’encre, prix Marceline Desbordes-Valmore 2021), le roman autobiographique « Le Serment de l’espoir » (L’Harmattan)… »
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Ce recueil « Nuit sauvage et ardente » a pour thèmes principaux la condition humaine, la vie, la mort, la nature sauvage des « hauts plateaux du temps », la passion amoureuse qui embrase nos ténèbres. Il n’est pas autobiographique mais les « héros », les « Amazones » et les « louves » qui prennent corps au fil des pages ont été inspirés par des rencontres, des êtres admirables de courage, portés par un inaltérable amour de la vie, qui ont croisé le chemin de l'auteure, son chemin de médecin, de femme.
Extraits
La vie se renouvelle sans cesse
sur ces hauts plateaux du temps,
la chair des proies souffre entre les roches,
on entend la mort qui craque sous les dents
et au loin le murmure des guerres éternisées.
(…)
La Nuit et le souffle, et le pas des morts
et la peau gelée des âmes enfuies
et sur les pierriers la voix des héros
mémoire embrumée de ceux qui résistent,
Le blanc des névés et les sifflements
des oiseaux de proie, les lambeaux au bec
qui saignent encore…
Ainsi est la Nuit…
Elle y marche nue…
Elle est cette Amazone qui avance,
louve du val dans la nuit profonde,
le cri de ses morts qui flambe
dans ses veines et dans ses entrailles.
Des lances l’ont attaquée,
elle a survécu au combat,
elle a « deux trous rouges au côté droit »…
C’est le prix de sa liberté.
(...)
Ses plaies la tiraillent mais luisent de mille étoiles…
Les étoiles ne sont jamais
descendues aussi bas sur l’horizon…
Elles ressemblent à des rêves d’infini
à portée de mains.
Cette Nuit a le parfum de l’éternité…
(...)
Elle a dompté la nuit, a marché dans son cœur sombre
où nul espoir ne filtrait entre les branches de l’immonde…
Elle a dompté la nuit, a mordu la mort
qui avançait sur le chemin
son ombre immense de néant.
Elle a vaincu les ronces
qui sur sa peau ont laissé
des marques de leurs dents de monstres
où perle son sang bleu de louve
scintillant de constellations…
Elle a dompté la nuit,
a dansé dans la clairière
sur le corps de l’homme des forêts,
son chant, comme une prière
à l’extase retrouvée…
Elle effleure sa peau d’homme…
Suite à lire dans le recueil…"
Recueil disponible sur commande en librairie ou sur le site des éditions du Cygne ici :
http://www.editionsducygne.com/editions-du-cygne-nuit...
Recensions et chroniques :
-Dans Critiques Libres (par Xavier le Floch, poète aux éditions Douro et par Julien Miavril, poète aux éditions Stellamaris).
https://www.critiqueslibres.com/i.php/vcrit/68215
-Dans la revue Lettres capitales (prix rive gauche 2021 de la meilleure revue littéraire) par Galien Sarde, écrivain aux éditions Fables fertiles.
https://lettrescapitales.com/au-dela-de-lenfer-leden.../
Article dans le Dauphiné libéré :
Autres extraits du recueil :
La Nuit et le souffle, et le pas des morts,
et la peau gelée des âmes enfuies
et sur les pierriers, la voix des héros
mémoire embrumée de ceux qui résistent.
Le blanc des névés et les sifflements
des oiseaux de proie, les lambeaux au bec
qui saignent encore…
Ainsi est la Nuit…
Elle y marche nue…
(…)
Elle est cette Amazone qui avance,
louve du val dans la nuit profonde,
le cri de ses morts qui flambe
dans ses veines et dans ses entrailles.
Des lances l’ont attaquée,
elle a survécu au combat,
elle a « deux trous rouges au côté droit »…*
C’est le prix de sa liberté.
(…)
Elle effleure sa peau d’homme
halée d’or et d’épices,
la plaine douce de ses flancs,
ses muscles de loup-ange,
elle s’abreuve de ténèbres à ses lèvres-délice.
Elle l’attire dans la nuit,
dans la danse brûlante
de leurs corps et le mord,
délicieuse pénombre.
Elle est fauve, elle boit
la brume incandescente
de sa sueur de musc,
infusion des essences,
cet élixir de lui,
son absinthe virile,
et lui instille au cœur
le poison des démences.
Son regard est folie
de jais et de violence,
torrent tumultueux,
volcan de décadence.
(* « deux trous rouges au côté droit » : écho au Dormeur du val de Rimbaud).
Ses plaies la tiraillent mais luisent de mille étoiles.(p.16)
(…)
Elle a jeté ses vêtements dans la rivière,
bête sauvage libérée de tout carcan.
La nuit inquiète a déposé
sur ses épaules un châle d’étoiles.
Mais elle ne craint ni le gel ni les congères
depuis qu’elle arpente aux côtés de l’amant
les noires forêts de l’Être
Et là, entre les hêtres,
elle sent déjà sur sa peau
la chaleur de ses mains.
Il y a dans l’air ce « je ne sais quoi » qui vibre et qui lui dit :
« Je ne me suis jamais sentie aussi vivante qu’aujourd’hui. »
(p.43)
(Et au loin le murmure des guerres « éternisées »…) (p.6)
Parme Ceriset, extraits page 16 (ligne 1) et page 43 et page 6 in « Nuit sauvage et ardente », éditions du Cygne.
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